Chigny les Roses - 11 Novembre

Commémoration du 11 Novembre :

Nous sommes le 11 novembre 2011 à 11 heures c’est la 1ère année qu’aucun ancien combattant ne sera présent pour honorer la mémoire des disparus d’une guerre si particulière. Le dernier soldat Claude Choules, de nationalité anglaise est décédé le 5 mai 2011.
Comme toutes les villes  de France, la commune de Chigny les Roses a commémoré l’armistice de novembre 1918. C’est sous une légère brume que le Président des Anciens Combattants, M Jean-Claude NAUDET a déposé une gerbe au monument aux morts devant de nombreux Chignotins et après une minute de silence, les enfants ont chanté la Marseillaise dont les couplets furent appris à l’école.

  Cérémonie du 11 Novembre - Chigny les Roses

Cérémonie du 11 Novembre - Chigny les Roses
Les enfants ont chanté devant le monument aux Morts
Cérémonie du 11 Novembre - Chigny les Roses

Ensuite le cortège s’est dirigé vers la salle du conseil où le Maire, M DOREAU a lu le discours du Président de la République et a offert le verre de l’amitié à l’assemblée


Cérémonie du 11 Novembre - Chigny les Roses
Lecture du message du Président de la République et verre de l'amitié

 

Message de Monsieur le président de la République

 

Hommage de la Nation aux soldats morts pour la France
vendredi 11 novembre 2011

Il y a quatre-vingt-dix ans, au petit matin du 28 janvier 1921, dans un silence qui incarnait à lui seul le deuil de tout un peuple, le Soldat inconnu était inhumé sous l’Arc de Triomphe.

La République consacrait le monument élevé aux victoires de la Révolution et de l’Empire à la dépouille d’un simple soldat tombé au cours du conflit le plus meurtrier de toute notre Histoire.

À travers lui, la France rendait donc hommage à tous ceux qui, comme lui, avaient sacrifié leur vie sur tous les champs de bataille de la Grande Guerre.

Chaque jour, depuis, le ravivage de la Flamme du Souvenir est là pour perpétuer cet hommage et rappeler l’immensité, aujourd’hui presque inconcevable, du sacrifice.

Au fil du temps, les morts de la seconde guerre mondiale, d’Indochine et d’Afrique du Nord furent à leur tour honorés sous l’Arc de Triomphe, mais le 11 novembre est resté une journée consacrée au seul souvenir des soldats tombés au cours de la guerre de 14-18.

La disparition du dernier combattant du premier conflit mondial, le 12 mars 2008, et la perspective des manifestations qui commémoreront, dans deux ans, le centenaire de la Grande Guerre, impliquaient de faire évoluer la portée symbolique de la journée nationale du 11 novembre.

La pérennité du culte qui est rendu quotidiennement sur la place de l’Étoile au souvenir du Soldat inconnu, incarnation même du sacrifice du combattant, permet d’établir une filiation directe entre les différentes générations du feu.

C’est le même sang, celui d’un même peuple, qui a été, à chaque fois, versé pour la France et ses valeurs. Que nos soldats soient nés sur le sol de notre pays ou aux confins de nos anciennes colonies, ils sont les enfants d’une même France, les soldats d’une même République à laquelle ils ont fait le don ultime, ce don sur lequel personne ne peut jamais revenir, celui de leur vie.

Ces vies ont été données pour que la France demeure et pour que la République perdure. Quel que soit le lieu, quel que soit le moment de notre Histoire, ce don est sacré et il mérite le même hommage, la même reconnaissance, la même ferveur. La mort au service de la France ne fait pas de différence.Le champ d’honneur est de toutes les guerres et de tous les conflits qui ont impliqué notre pays.

C’est pour cette raison que désormais, chaque 11 novembre, tous ceux qui ont donné leur vie pour la France, que ce soit pour la défense de la Patrie ou lors des opérations extérieures auxquelles notre pays participe, seront également associés à cet hommage solennel de la Nation.

Aujourd’hui, en ce début de XXIe siècle, nos troupes sont engagées en Afrique, au Proche-Orient, en Afghanistan et des soldats continuent à tomber sous le drapeau français pour que notre drapeau, lui, jamais ne tombe.

Il est juste et légitime que ces soldats rejoignent désormais dans la commémoration ceux qui les ont précédés dans le sacrifice au cours du XXe siècle, au service de notre destin et de nos valeurs, pour que vive la République et que vive la France.

 

Nicolas Sarkozy Stylo


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Photos : M. Derue Patrice
Texte : Mme Fogolin Anne-Marie