D'une
année à l'autre, la manifestation s'améliore et s'amplifie.
Mais cette année, elle a été gâchée
en partie par la pluie. "A Paris, il tombait
des cordes et beaucoup de personnes ont préféré renoncer
à partir pour des raisons de sécurité"
explique Patrice Mathon, de Technigum Pneus qui, depuis
trois ans, organise une concentration de bolides transalpins avec le maire
de Chigny les Roses, Jean- Pierre Rafflin.
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On
pouvait ainsi craindre le pire. Fort heureusement, une petite quarantaine
de voitures (sur les 70 prévues) a quand même fait le déplacement
avec certes du retard. La puissance des véhicules et la largeur
des pneus pose en effet des risques d'aquaplaning en cas de pluie. Et
l'arrêt aux stands du mythique circuit de Gueux
n'a été assuré que par quelques-uns seulement. Quoi
qu'il en soit, les visiteurs étaient au rendez-vous. En attendant
ces Ferrari et Lamborghini, ils ont
pu découvrir, à l'abri, les expositions de dessins et peintures
de Clovis, artiste belge, sur l'épopée
Ferrari; des photos de l'époque du circuit de
Gueux (dont la dernière course de Fangio
en 1958). Des pages entières de l'Union retraçant les courses sur ce circuit étaient également accrochées tandis qu'en l'absence des vraies, étaient exposées des voitures en modèles réduits. Dehors, un stand Ferrari permettait d'acquérir des produits au cheval cabré. Vers 13 heures, un vrombissement se faisait entendre sur la côte de Rilly. Les bolides arrivaient enfin. A commencer par deux magnifiques Lamborghini jaunes : une Countach et une Diablo. Puis des Ferrari : 328, 355 GTS; 3.2 Mondial, Testarossa sans oublier la F360 Modena... Mais aussi une Dino Sport qui, malgré son âge avait encore fière allure. Une fois le parking de la salle des fêtes rempli, les pilotes ont pu se retrouver autour du repas préparé pour l'occasion. Sans oublier le téléviseur qui retransmettait le grand prix de Formule jusqu'au doublé final des Ferrari et l'explosion de joie qui s'ensuivit. Au cours de l'après-midi, des petits concours étaient organisés. Il fallait notamment reconnaître des bruits de moteur ou encore conduire un tracteur enjambeur trois rangs... Malgré la pluie, ce fut quand même une belle journée qui sera, sans nul doute, reconduite l'année prochaine. |
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Texte :
Journal l'Union |
Photos : M. Derue P. | |||||