Extrait du journal l'union le 14 mars 2002

C'est à Chigny-les-Roses que se déroulait cette année l'assemblée générale de l'association des Anciens combattants U.N.C. « Le Djebel » qui regroupe les communes de Verzenay, Mailly-Champagne, Ludes, Chigny-les-Roses, Rilly-la-Montagne, Champfleury, Trois-Puits et Montbré. Celle-ci avait été précédée d'une cérémonie au monument aux morts avec dépôt de gerbe et remise de décorations avec la participation de la fanfare « L'Espérance » de Cormontreuil.

Après avoir remercié les personnalités présentes parmi lesquelles Jean-Pierre Rafflin, maire de Chigny-les-Roses ; Patrice Demizon, trésorier départemental de l'UNC, ancien du CRCA de Rilly ; M. Beugnet, président de la CARAC, ainsi que les représentants des communes précitées, le président de la section, Gérard Frémaux, fit observer une minute de silence à la mémoire de Bernard Devarenne.

M. Frémaux évoquait les manifestations réalisées l'an passé, dont la sortie à Paris, le 18 décembre dernier, et le spectacle, d'actualité, sur la corruption des hommes politiques. Etudiant tous projets pour 2002, le président invitait chacun au congrès départemental de l'UNC qui tiendra le 28 avril à Bazancourt ainsi qu'au congrès national 10, 11 et 12 mai à Lille.
« A la dernière assemblée, je m'étais insurgé contre les propos tenus sur la guerre d'Algérie venant d'irresponsables qui pour la plupart ont déserté ou n'y sont pas allés et qui ont maintenant un nouveau cheval de bataille avec la journée du 19 mars » rappelait M. Frémaux.
« En effet, contre l'avis d'une majorité écrasante du monde combattant (80 %), ces irresponsables veulent faire de cette date une fête, alors que les combats ont continué bien après, et que les harkis qui avaient combattu à nos côtés ont été torturés et massacrés. »

Et de conseiller à chacun de demander six mois avant l'âge de 65 ans la retraite attribuée par l'Etat à ceux qui ont la carte du combattant.
« Le monde combattant reste mobilisé devant la déliquescence de l'autorité de l'Etat et devant les attaques que subit l'armée poursuivait M. Frémaux, non pas parce que nous sommes militaristes à outrance, mais devant les attaques souterraines d'Al Quaïda, et d'autres, et surtout devant les dégradations dans nos banlieues, et les vols dans nos villages. Nous ne pouvons qu'être attentifs, et participer activement à une certaine forme de civisme pour contenir ces dérives qui déstabilisent nos sociétés et sont une guerre larvée ».
Après l'approbation des comptes, il était procédé au renouvellement des administrateurs sortants, MM. Busin Christian, Kozycki Jean et Naudet Jean- Claude.