Le Marronnier dans les années 60

Le 11 novembre 1918 est, et restera à jamais, l'une des dates majeures et emblématiques de l'histoire de France. Avec celles de Bouvines, Marignan, Valmy, Austerlitz et du Débarquement du 6 juin 1944, elle figure au panthéon des heures glorieuses et décisives qui ont tracé le destin de notre pays.

L'Armistice signé ce jour-là à Rethondes consacrait la victoire éclatante de la France et de ses alliés. En cette année où nous célébrons le 85ème anniversaire de leur entrée en guerre en 1917, soulignons plus particulièrement la contribution déterminante des Etats-Unis et le rôle éminent du Portugal.
L'Armistice mettait aussi fin à un conflit d'une dureté inconnue jusqu'alors pour les combattants comme pour les populations civiles. Le nombre des tués, celui des mutilés, des gazés et des blessés, ou encore celui des veuves et des orphelins en atteste. Il reste très présent dans la mémoire collective et dans celle de nos familles.

Aujourd'hui, dans chaque Commune de France, un hommage juste et nécessaire est rendu à ces combattants de toutes origines et de tous grades, qui luttèrent
héroïquement quatre années durant, dans des conditions souvent effroyables. Répondant fidèlement et loyalement à l'appel de la République, ils ont hautement servi la France, faisant preuve d'un patriotisme exemplaire, digne des éloges les plus grands. Leur courage et leur discipline ont permis de sauver notre territoire, aux Alsaciens et aux Lorrains de retrouver leur patrie, et à la République de s'ancrer dans le cœur de notre peuple.
La reconnaissance de tous les Français leur est acquise pour toujours.

Le souvenir de ceux, si nombreux, qui allèrent jusqu'au sacrifice suprême pour la France et pour son intégrité territoriale et politique, nous convainc de l'importance de la paix qui prévaut désormais sur notre continent. Le progrès de l'idée européenne est aussi. une des suites tardive, paradoxale et heureuse, de cette « Grande Guerre » sans merci.
Pour toutes ces raisons, vraiment, les combattants de 1914-1918 ont bien mérité de la patrie.

Hamlaoui MEKACHERA
Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants

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RENOVATION DU LAVOIR

Je remercie de leurs présences, M. Lizzardo le propriétaire des Champagnes Gardet et M. Amé son collaborateur.
Lorsque pour le centenaire de Chigny les Roses, nous avons décidé la réfection de ce patrimoine local, nous avons sollicité les Champagnes Gardet qui ont bien volontiers accepté de participer financièrement à ce projet.
La rue Georges Legros et les abords de la Maison sont donc plus accueillants, même si aujourd'hui nous regrettons que le Champagne Gardet ne coule pas à flot dans le lavoir.
Je tiens donc à signifier à tous l'intérêt que M. Lizzardo à porté au projet au travers de sa Maison. Maison dont le nom est synonyme de Chigny les Roses et qui en demeure un des fleurons.

La famille Gardet toujours présente au village a su élever à un niveau reconnu de qualité cet établissement dont vous en êtes aujourd'hui le dépositaire. Le rôle social de la Maison est lui aussi important, des générations de Chignotines et Chignotins s'y étant succédées. Nous ne doutons pas des soins et du cœur que vous apportez avec vos collaborateurs à maintenir bien vivante cette entreprise.

Un Nouveau Marronnier

De nombreux Chignotins s'étaient déplacés à cette occasion

Je me souvenais d'un article de Jean Guy dans l'Echo des Chignotins. Je l'ai retrouvé dans le N° 7 du mois de novembre 1997 où Jean disait : « Adieu marronnier je t'aimais bien... il parlait de son passé magnifique,... de l'absence qu'il allait créer dans le paysage et dans les cœurs,... du symbole de longévité et de pérennité,... de sa présence solide dans le temps »

C'est pourquoi aujourd'hui ce moment est important et plutôt que de faire un discours sur ce sujet, je vais laisser la parole à notre arbre par l’intermédiaire de trois jeunes filles symboles de l'avenir de Chigny.
Chignotines et Chignotins, Bonjour ! Je me présente à vous : je suis un marronnier à fleur de la famille des hippocastanacées, originaire des Balkans, né dans une pépinière de Champagne. Je sais que vous auriez préféré un fils ou petit-fils de l'ancêtre qui vivait là, mais comme dans beaucoup de dynastie, ses descendants étaient ou trop jeunes ou trop âgés pour lui succéder.

Alors je vous demande de bien vouloir m'aimer quand même pour que je puisse grandir sereinement sous vos regards bienveillants.
Messieurs du Conseil Municipal et surtout toi le garde champêtre, prenez bien soin de mes nouvelles racines en les arrosant régulièrement les belles journées d'été. Elaguez les jeunes pousses de mes pieds et faites en sorte que je porte bien haut et bien droit ma tête. Peut-être mettrez-vous une grille pour me protéger, surtout au début si près de ce carrefour particulièrement fréquenté. Avec le temps je pourrai vous protéger de mon ombre, vous montrer au printemps mes belles fleurs blanches et en automne les nuances fauves de mon feuillage.

Les enfants ont aidés à la tache !

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